FIEF

Création d'une famille et la Justice.

 

LA CONSTITUTION D'UNE FAMILLE.

 

      - C'est à la phase 1 qu'un joueur perçoit son premier seigneur, ou un nouveau s'il n'en a plus. Il le reçoit gracieusement.

Le seigneur est placé dans un château ou dans une Cité.

 

 

     

  - Un joueur ne peut pas avoir plus de quatre seigneurs hommes vivants, libres, prisonniers, excommuniés ou bâtards, devant lui. (Il a le droit d'en suicider à tout moment s'il souhaite en avoir de nouveaux).

  - Les hommes sont reçus avec l'achat de 5 points de combat achetés. Ou aussi : par enfants légitimes ou bâtards.

À la phase 1 des négociations : suivant le désir des joueurs, un enfant est mis au monde par femme présentes sur le plateau de jeu (reçu au hasard des cartes seigneur restantes) : fils ou fille si mariée, bâtard(e) si non mariée (ou lorsqu'une prisonnière accouche). Cette femme est alors d'office excommuniée sauf si relevée par un cardinal ou le Pape) On pose sur sa carte un pion excommunié.

 

     

Se décide au dé6, si la naissance se passe bien en cette époque ancienne…

Le jet du père :

1 : échec.

2 à 5 : réussite.

6 : des jumeaux !

Tirage de la mère :

1 : la mère et l’enfant meurent.

2 : L’enfant meurt.

3 : L’enfant vivant, mais la mère meurt.

4 à 6 : Tout va bien pour la mère et l’enfant.

 

  - Les enfants constituent la génération II, puis III etc.

Ex : à la mort de François, Quentin peut se marier, et pour avoir un fils, il faudra supprimer Gauvin (prêtre). Si Jeanne est prisonnière elle peut donner un enfant à son geôlier (s'il en abuse, mais la justice d'un seigneur plus couronné peut intervenir, ou même les ecclésiastiques)…

 

          - Pour obtenir une femme seigneur il faut payer une dote de 300 écus (versée à la banque). 

 

 

La femme seigneur participe — comme un homme — en tant qu'attaquante à un combat par tour, et permet aussi deux déplacements des soldats. Cependant, ne comptant pas pour un point de combat, elle ne peut pas être tuée dans une bataille. En cas de défaite, et mort de tous les soldats et autres seigneurs, elle est prisonnière. (Pas de suicide de femme).

Une femme peut porter la couronne. Elle la récupère aussi par fratrie ou descendance, si mort du seigneur couronné.

En cas de mariage avec un autre joueur, la femme seigneur peut réclamer une dote à son futur époux.

Une femme prisonnière abusée par son geôlier devient adultère, donc excommuniée à la naissance de l'enfant bâtard. (Pose d'un pion Excommunié sur la carte… Elle peut être relevée si grâce d'un cardinal ou du Pape.

Elle peut éviter ce drame en s'évadant, avant la phase 1 d'un tour de jeu.

 

 

Un seigneur peut demander justice pour ce viol.

 

 

!! Danger…

Lors d'un tour de jeu, si un joueur voit mourir son dernier seigneur, alors qu'il possède une couronne…

S'il n'y a pas de roi : La Cité redevient château. Il faut donc racheter le titre dès que possible, sachant qu'il récupère un seigneur nouveau gracieusement à la phase 1 du tour suivant.

S'il y a un roi : La couronne devient possession du monarque (il peut la refuser) et il place son armées royales directement sur la Cité, en remplacement des soldats du seigneur, qui fuient au village le plus proche si possible (libre ou allier), sinon ils sont massacrés. 

 

 

      

  - Un mariage (après remise de la dote du joueur ayant la femme au joueur ayant l’époux s’ils sont différents) est prononcé par un prêtre pour un simple seigneur, ou par un évêque, un cardinal ou même le Pape, s'il est couronné.

Le mariage se prononce aux négociations de la phase 6, même par un prêtre fraîchement ordonné.

 

 

 

  

  - Un mariage entre deux joueurs scelle une alliance, notée par l'échange des pions Alliance à poser sur les cartes des deux mariés, avec en fond une carte mariage, que chacun prend.

Pour un même joueur qui marie deux de ses seigneurs, une carte mariage est utilisée pour les deux.

 

 

On ne peut marier qu'un seul de ses seigneurs à un seigneur d'un autre joueur. (Couples mixtes uniquement à cette époque moyenâgeuse).

  - Il y a 5 cartes mariage.

 

L'on obtient donc ainsi de nouveaux seigneurs :

           1) Pour 5 points de combat = un homme.

           2) Avec une dote de 300 écus = une femme.

           3) Par mariage, en phase 1 = un enfant, homme ou femme.

        4) Par viol ou adultère, en phase 1 = un enfant, homme ou femme (bâtard(e)). Justice peut être demandée par le seigneur le plus couronné, un cardinal ou le Pape : mise à mort du seigneur ou amende de 300 écus maximum.

 

 

Pour les enfants, le sexe est laissé au hasard du tirage d'une carte seigneur.

 

!! Il faut faire bon usage des cartes Mariages (5), Prêtres (2), et des pions Bâtards (5)… dont le nombre est volontairement restreint :

- La carte Prêtre est retirée lorsqu'un seigneur prêtre devient évêque.

 

 

- Ces cartes sont prises chacun son tour, suivant le déroulement des votes, alliances… à la phase 6 d'un tour de jeu. Dans une seule phase 6, un seigneur peut devenir prêtre puis évêque puis Pape ou cardinal, et un autre reprendre la carte Prêtre, et de nouveau l'évêché abandonné par le cardinal…

- Un prêtre peut recevoir son évêché à la même phase que celle de son ordination.

 

            --->                

 

(idem pour les évêques) et se marier alors dans la foulée.

- Prêtres et évêques ne peuvent se marier ou devenir roi (idem pour les cardinaux et le Pape).

 

  - L'on pose un seigneur obtenu lors de l'achat de 5 points de combat, sur tout village où l'on possède déjà un soldat, un cavalier ou un seigneur en cas de fief non couronné, ou sur le village de son choix en cas de fief couronné.

  - Pour les enfants : ils sont posés soit avec le père, soit avec la mère, soit au château ou dans la cité. (On les considèrent arrivant à l'âge du combat… un tour de jeu, c'est si long, que les années passent aussi sur le plateau !).

  - Pour la femme : elle est posée soit avec l'époux, soit au château ou dans la cité.

 

!! Lors d'un troisième enfant né vivant, sur une même génération, le joueur, s'il a au moins un enfant né sur les trois qui est une femme — et qu'elle est toujours vivante, non mariée, non pestiférée, non prisonnière, non bâtarde, et non excommuniée  :

 

 

— il la nomme "d'Arc" (pose de la carte "d’Arc") avec tous les supers avantages : Elle compte pour un point de combat, et possède le droit d’effectuer trois déplacements et deux combats comme attaquante par tour de jeu. Elle ajoute enfin un dé de combat à chaque attaque.

D'Arc ne peut pas se marier ou avoir un enfant. Si elle est prisonnière et abusée, elle perd son état.

D'arc peut porter une couronne.

  - Le Bâtard : il est juste seigneur et ne peut pas, devenir prêtre, se marier ou hériter d'une couronne. Il ne peut pas être excommunié car il est déjà rejeté par l'Église.

  - Le Bâtard est légitimé par prise d'une cité au combat, ou au bon vouloir d'un cardinal — ou du Pape — qui le relève.

 

 

- Si un joueur n'a plus qu'un bâtard comme seigneur, il est en danger s'il a une couronne : elle est vacante à ce moment et elle revient au roi s'il y en a un (et qu'il souhaite prendre le fief).

Le bâtard seul est normalement supprimé en phase 6 du tour de jeu, afin de recevoir un nouveau seigneur en phase 1 du tour suivant… La couronne est alors récupérée si le roi ne se l'est pas accaparée.

 


* Rendre la justice :

Peut être demandé à toutes les phases du jeu…

 

 

- Pour les assassinats la justice peut être rendue… à la demande du joueur ayant perdu son seigneur, jusque la fin du deuxième tour, après le premier en jeu où l'assassinat à eu lieu. Il ne peut demander qu'une seule fois la justice en prenant un champion si nécessaire (couronne supérieure) en choisissant le moment opportun. Impossible cependant de rendre la justice si c'est l'espion qui a agit… Il était là incognito !

Condamnation à mort du seigneur (dont le pion "assassin" est posé face "1" puis "2" et ôté après justice ou fin du tour 2… ou versement de 200 à 400 écus à la victime (si le coupable est solvable, évidemment). C'est le joueur victime qui décide du choix de la réparation… 

 

- Pour une alliance notée sur papier qui s'avère ouvertement trahie… la justice peut aussi être demandée : Entre 100 et 300 écus suivant la vilénie… sous le regard du juge !

Deux tours maximum  (dont celui en jeu lors de la trahison) pour demander la justice (on pose le pion justice sur son plateau de jeu face "1", puis "2" et il est ôté ensuite… ou dès que la justice est rendue.

 

- Pour un viol, la justice peut aussi être demandée : prix de la dote…

 

 

!! LA JUSTICE peut être rendue au joueur victime par lui-même ou par un joueur allié désigné comme champion. Il faut avoir un seigneur vivant et couronné d'une couronne égale ou supérieure à celle de l'assassin. Celui-ci est alors exécuté.

Le seigneur le plus couronné, ou cardinal ou Pape, a le droit de justice et surtout, le droit de veto pour le roi ou le Pape (affaires religieuses exclusivement).

 

 

 

 

 

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26/09/2012

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